Union des Citoyens des Deux Rives
Union Des Citoyens Des Deux Rives
Présentation de l'association
Laïque et démocratique, notre association mène depuis maintenant 31 ans des actions en direction des populations défavorisées, majoritairement immigrées, dans le quartier du Chemin Bas d’Avignon à Nîmes, classé zone urbaine sensible et inscrit dans le cadre des réseaux éducatifs prioritaires. Un de nos objectifs est de favoriser les échanges entre Immigrés et Français dans le but de l’intégration et de la Citoyenneté.
Le quartier du Chemin bas d’Avignon compte plus de 6800 habitants dont une grande majorité d’étrangers ou personnes issues de l’immigration en situation précaire.
Notre association, qui est l’une des plus importantes du quartier, œuvre pour l’insertion professionnelle, économique et socioculturelle des jeunes et des adultes, et cherche à promouvoir l’exercice de la citoyenneté, informer, sensibiliser.
L’U.C.D.R. intervient dans les champs de la santé, de la solidarité, de la citoyenneté, et s’attache particulièrement à aider les personnes en situation difficile ou faisant appel à des besoins urgents et particuliers.
A ce jour, notre association mène 11 actions principales:
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Appui social et juridique
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Atelier sociolinguistique
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Médiation école/famille/quartier
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Action collective d'insertion
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Soutien scolaire
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Atelier de dynamisation à l'écrit
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Cours de langue arabe
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Insertion des femmes
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Action jeunes citoyens
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Point écoute jeunes
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Atelier multimédia
D’autres actions citoyennes sont réalisées au cours de l’année :
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Campagne de distribution de cartes électorales factices incitant au vote et rappelant les dangers de l’abstention,
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Diffusion d’affiches pour sensibiliser les habitants au vote,
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Sondage sur la question du droit de vote de tous les résidents, diverses manifestations de solidarité.
Mr Moncef GARROURI, Président de l'UCDR
PUBLIC ET SECTEUR VISE
Secteur d’intervention :
Quartier du Chemin Bas d’Avignon à Nîmes, agglomération nîmoise et même le Gard (pour l’action IVIM).
Public :
Enfants, jeunes, adultes (femmes et hommes).
435 familles adhérentes.
Très fort pourcentage de population étrangère ou issue de l’immigration (surtout maghrébine).
Situations de précarité économique et sociale
Les taux de chômage et d’analphabétisation sont très élevés.
Précarité aussi dans l’accès aux soins, notamment pour les personnes nouvellement arrivées de l’étranger.
LA QUESTION DES EMPLOIS AIDES
Notre personnel au 31 décembre 2012 : 15 bénévoles et 7 salariés :
1 emploi jeune en CDI (35h)
3 CAE (20h)
1 CAE (26h)
1 adulte-relais (35h)
2 vacataires
Nous reconnaissons que le recours aux emplois aidés est une contrainte imposée par les limites de l’assise financière de l’association. L’état actuel de nos financements ne nous permet en effet d’embaucher que sous cette forme de contrats.
Pourtant, nos actions exigent des compétences particulièrement adaptées au public que nous touchons, à savoir des femmes qui suivent des cours d’alphabétisation et des personnes qui sont en demande de renseignements administratifs et juridiques.
C’est pourquoi, nous veillons à recruter un personnel qualifié, ce qui est d’ailleurs une exigence de nos partenaires.
Malheureusement, les emplois aidés ne permettent pas d’assurer la pérennisation de postes indispensables au bon fonctionnement des actions. La professionnalisation de certains emplois est une nécessité.
Aujourd’hui, nos contrats emplois aidés sont financés à hauteur de 60 % par le dispositif public mais il reste 40 % à la charge de l’association qui arrive difficilement à combler cette part.
LES FINANCEMENTS
Nos actions sont financées dans le cadre du Contrat de Ville de Nîmes (Etat, ACSé, Conseil Général du Gard, ville de Nîmes), ainsi que dans d’autres dispositifs particuliers (Contrats locaux d’accompagnement à la scolarité, Réseau parentalité).
Association régie par la loi 1901 déclarée à la Préfecture du Gard sous le n° 0302002364
Membre de la fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (F.T.C.R)
Code SIRET: 409 378 577 000 38 - CODE
APE: 8899B
Appel à LA vigilance
Cher.e.s Collègues,
Face à l'épidémie de coronavirus, je suis personnellement très préoccupé par la question des inégalités sociales face aux risques liés à ce virus. En effet, les conditions de vie, de travail, de transport, sanitaires, état de santé et fragilité des personnes pauvres, vivant en milieu difficile voire hostile, souvent porteuses de maladies chroniques et fragilisées par des soins non optimaux, une alimentation de mauvaise qualité, des consommations de substances, le recours obligé à des transports surchargés, l'impossibilité de ne pas aller travailler dans des environnements non protégés ou de rester à domicile...tout ceci entraîne des risques spécifiques et accrus face à ce virus. Prôner le télétravail ne concerne pas les plus précaires, prendre sa température deux fois par jour, se laver les mains toutes les heures...ça peut être difficile, voire impossible ...Les migrants, gens du voyage, sans logis vivant en milieu précaire et hostile sont dans des situations encore plus risquées... Enfin les personnes sans papiers se trouvent dans une situation particulièrement difficile à gérer du fait de leur accès toujours plus restreint au système de santé, au dépistage, au diagnostic précoce, à la prise en charge appropriée.
Je pense que la question des inégalités sociales face aux risques et à la maladie a une importance particulière dans le cas de telles épidémies. Il existe une inégalité sociale face au risque de contamination et à la prise en charge. Sauf erreur de ma part, ceci n'est pour le moment pas du tout pris en compte dans la stratégie actuelle des pouvoirs publics. Je ne sais pas quel est l'état des réflexions et initiatives particulières dans les associations?
Si vous le jugez comme moi utile, je serai heureux d'échanger avec vous et de contribuer à mettre en place les outils spécifiques qu'appelle cette situation urgente.
DIRECTION UCDR
GARROURI Moncef